Joël Guiot. Chercheur et co-coordinateur du réseau MedECC.

La région méditerranéenne est un hot spot du changement climatique !

-Présentez-nous brièvement votre réseau et ses objectifs ?

Le réseau MedECC a été mis en place en 2015, avant la COP21 à Paris (décembre 2015, ndlr). L’idée était de créer une structure scientifique en mesure de faire des rapports sur le changement climatique, portés spécifiquement sur la région méditerranéenne, un peu à la façon du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat, ndlr) qui le fait à l’échelle globale, pour l’ensemble des régions du monde. Nous avons pensé, Wolfgang Cramer et moi-même, que la Méditerranée méritait d’avoir des rapports où elle est traitée d’une manière intégrée. Il est important dans l’analyse de sa situation de travailler plus sur les interactions nord-sud et est-ouest du bassin. D’où la création du MedECC donc. Actuellement, plus de 700 chercheurs ont manifesté leur intérêt pour y collaborer. L’année dernière, en octobre 2020, nous avons publié le Premier rapport d’évaluation sur le changement climatique et environmental, qui a été cofinancé notamment par l’Union pour la Méditerranée (UpM), l’UNEP/MAP (Programme des Nations unies pour l’environnement/Mediterraneanaction plan, ndlr) et Le Plan Bleu.

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