20 marchés désespérément fermés
les jeunes au chômage et les commerçants ambulants, sollicités pour prendre possession de ces marchés couverts, auraient manifesté leur désintéressement total pour cette activité, selon des élus locaux.
Ils préfèrent, selon eux, s’adonner à la vente de marchandises sur les trottoirs et lieux publics du centre-ville. Ils précisent, par ailleurs, que ces commerces ont été réalisés dans les zones urbaines qui en sont dépourvues. Toutefois, à en croire quelques prétendants interrogés par nos soins, il y a plusieurs facteurs qui découragent les jeunes d’y exercer, comme l’éloignement de ces structures, leur inaccessibilité aux consommateurs et l’absence des commodités nécessaires.
Quoi qu’il en soit, cette situation pénalisante, qui perdure depuis des années, a un effet très préjudiciable, non seulement sur l’économie, mais aussi sur un secteur névralgique pour la population locale, surtout que les grands centres urbains, à l’image du chef-lieu de wilaya, ne disposent pas de marchés couverts de fruits et légumes et de poissons. Les autorités publiques seraient-elles en panne de solutions face un gros investissement économique demeuré inutilisé et qui a coûté des milliards de dinars au Trésor public ? Tout porte à le croire…